Ainsi, Axelle Lemaire quitte le gouvernement pour se consacrer à la campagne de Benoit Hamon. Hé, hé, hé, dites donc, les charognards se préparent déjà pour la prochaine fiesta. Même si les intentions d’Axelle Lemaire étaient intéressantes, ce n’est resté que des intentions à la con. Son projet de loi sur le numérique a été vidé de toute substance. Elle n’a pas cligné des yeux sur l’accord entre Microsoft et l’Education Nationale pour imposer Windows dans les écoles et voilà qu’elle remet le couvert.

Axelle Lemaire fait partie de cette caste de politicien(nes) qui estiment que l’exercice du pouvoir ne sert jamais l’intérêt collectif, mais uniquement les siens. On me dira que c’est une évidence depuis toutes ces années, mais il faut comprendre que tous les politiciens sont à jeter. Si des francs-tireurs veulent vraiment changer les choses, alors ils seront broyés par le système. Mais vu qu’Axelle Lemaire a eu un impact proche de zéro sur la plupart des questions sur le numérique et le droit d’auteur, on peut dire que ses prochains impacts seront également du même niveau. Et c’est sous la condition qu’Hamon soit élu et qu’elle gagne une petite place au chaud dans le gouvernement.

Quoi qu’il en soit, quand on regarde les programmes de tous les candidats, le numérique a une place inexistante. C’est sûr que le droit d’auteur est répété comme un mantra, mais il y a très peu de propositions sur une meilleure neutralité du net, la protection de la vie privée des utilisateurs ou la surveillance de masse. Après, quand tous les gouvernements font exactement le contraire de tous ces droits fondamentaux, on n’attend rien des gouvernements des 10 prochaines décennies.